Dans la petite Irlande qu’est le Hâble d’Ault, sur la digue face à la mer et aux falaises de craie, nous décomposons à pas lents les différents mouvements que nous utilisons lorsque nous marchons. Nous sommes à l’écoute de nos ressentis musculaires et de nos perceptions. Le tintement du bol tibétain rythme nos fréquents arrêts où nous nous recentrons sur nous-mêmes tout en contemplant le paysage grandiose du rivage picard.
Sur le chemin du retour, en unité avec la marche lente, nous portons une attention particulière à notre respiration. Nous faisons également des « haltes respiratoires » en synergie avec les éléments naturels que sont le vent, le soleil, le roulis des galets, les vagues, les oiseaux de mer. Tout en cheminant lentement, je vous présente la flore spécifique de notre littoral et la formation géologique de ce lieu si particulier.