Après cet été constant dans la chaleur et la lumière, on ne s’imaginait plus la nécessité et le bien-être de ressentir et de percevoir le « goût des saisons » qui arrivent et qui passent. Bien entendu, les espèces animales et végétales qui a priori ne présagent pas de l’avenir, les perçoivent aussi et agissent en conséquence pour se préparer à leur prochain cycle qu’ils soient migrateurs, hibernants ou sédentaires. Les coups de vent de nord-ouest de fin septembre ont bloqué bien des passereaux en migration. Dans le Puy-de-Dôme, des groupes d’hirondelles de rivage se sont regroupés sur des balcons d’immeubles en pleine ville pour se mettre à l’abri, plumage gonflé, trahissant fatigue et perte d’énergie. Ces moments difficiles peuvent être fatals aux jeunes de l’année opérant leur premier grand voyage vers le Nigéria.
Ph. Carruette 3 oct 2020 – Crédit photo S. Bouilland
