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Eté chaud et sec.

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Les pluies estivales et de printemps à vrai dire ne profitent surtout qu’à la végétation et non aux nappes phréatiques. La distribution hydrique est néanmoins très disparate selon les secteurs géographiques régionaux même à quelques kilomètres de distance avec les orages localisés. Nombre de fossés, mares et bas marais sont bien à sec. La vase craquelée prend des formes géométriques déjà parsemée de premières pousses très vertes. Des plantes comme la sagittaire ou la renoncule scélérate apprécient ces assecs pour se développer sur des sols riches. Les batraciens hormis la Grenouille verte, ont pris leur cycle de vie terrestre qui fait qu’il ne faut pas être étonné de voir un crapaud dans votre jardin ou une grenouille rousse loin de toute source d’eau. Ils sortent alors plutôt de nuit pour protéger leur peau fine des rayons du soleil. Ils profitent aussi de la rosée du matin pour capturer limaces et autres invertébrés. Les limicoles en pleine migration apprécient aussi les niveaux d’eau bas et les vasières. Pas d’inquiétude la nature prépare aussi l’avenir. La vase mise à l’air libre se minéralise mieux produisant ainsi un désenvasement naturel. Les pluies naturelles de fin d’été et d’automne seront par contre attendues et souhaitables. L’eau va recouvrir progressivement les terres assoiffées permettant aux graines et particules végétales au sol de flotter en surface. Voilà un véritable futur « caviar » pour les canards colvert, chipeaux ou sarcelles d’hiver qui arrivent justement en migration et en mue à cette époque.

Crédit photo R. Daugeron