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Gelée et soleil: le printemps!

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Gelées du matin, et un rayon de soleil donne des ambiances hivernales qui donnent les prémices  des longs jours printaniers qui arrivent.

 Des passereaux entonnent leur chant territorial. Les premières au répertoire sont maintenant les Alouettes des champs montant hauts dans le ciel. Avec l’arrivée des premières alouettes migratrices, les combats ont lieu en d’interminables poursuites en vol au ras du sol cette fois. Mais le discret nid au sol ne sera construit qu’en avril. Le succès de reproduction dépend en effet de la hauteur et de la densité de la végétation et de l’abondance des invertébrés. Si l’alouette est omnivore une bonne partie de l’année, elle nourrit ses petits avec des insectes Et c’est là que comme pour beaucoup de passereaux que la nourriture manque. Son déclin est déjà mentionné dans les années 1970 et ne fait que s’accentuer de nos jours.

La Grive draine chante aussi au sommet des plus grands arbres et dans les jardins même urbains on retrouve avec joie les notes multiples et dynamiques de la Grive musicienne.

 L’Accenteur mouchet discret de nature, diffuse ses notes claires au creux des buissons. Dans le bocage, le Bruant jaune lui aussi en déclin, égrène ses notes monotones, semblables à un début de symphonie inachevée à jamais. Contraste avec les chants plus puissants des Mésanges charbonnières.

 Les Mésanges à longue queue ne sont le plus souvent plus en bandes très mobiles, les couples cherchent à s’isoler sur un territoire bien défini. Et pour celles qui n’en trouvent pas, elles pourront toujours donner un « coup de main » pour nourrir les jeunes d’un couple bien établi ! Si les chants des oiseaux nous ravivent et nous offre ces petits instants de bonheurs gratuits, c’est pourtant pour leurs auteurs des marques d’agressivité, véritable force de dissuasion par la voix envers les concurrents potentiels de la même espèce. Pas de territoire sûr et riche en ressources alimentaires, pas de reproduction future assurée.