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Les conséquences de la météo

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Elle a une influence capitale sur la vie sauvage. La douceur persistante de ce mois d’octobre a des airs d’automne… indien. Pluies et coups de vent se sont succédés entre de timides éclaircies. Bien sûr, cela contrarie les passereaux migrateurs qui sont soit obligés de passer au-dessus des nuages (à notre grand désespoir !) soit de se poser pour attendre une hypothétique éclaircie. Un fort vent de nord va pousser les oiseaux à passer avec moins d’efforts mais aussi à monter plus haut comme le font les grives, merles ou pinsons des arbres. Les roitelets huppés et triple-bandeau, pouillots migrateurs nocturnes pratiquent la migration rampante de buissons à bosquets, leur poids plume (5 à 8 grammes) et leurs petites ailes ne sont vraiment pas faits pour les grands espaces ouverts. Cela ne les empêche nullement de venir des bords de la Baltique voire de Russie.

La douceur du temps permet encore de voir circuler des hérissons qui tardent à entrer en hibernation. L’absence de gelées et l’humidité leur permet encore de trouver nombre d’invertébrés qui seront indispensables à l’accumulation vitale de réserves de graisse.

Ph. Carruette 14 oct 2020 – Crédit photo S. Bouilland