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Les pluviers dorés

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Dans les champs, corneilles noires, corbeaux freux, choucas à la nuque grise et l’œil malin forment des cohortes sombres en terres dénudées. Mouettes rieuses, goélands cendrés et vanneaux huppés amènent un peu de couleurs et de clarté. Un œil exercé pourra déceler de petites troupes de pluviers dorés. Une petite partie des 60 000 couples qui nichent en Europe du Nord (Islande, terres arctiques et Nord de la Russie…) hiverne en France surtout dans les grandes plaines du bassin parisien. Mais des troupes importantes parfois de plusieurs milliers d’oiseaux peuvent aussi stationner dans le centre de l’Aisne et le nord de l’Oise. Très grégaires, les pluviers dorés ont tendance à hiverner normalement toujours au même endroit. Leur plumage mordoré les rend très mimétique avec les sols terreux sans végétation même s’ils cherchent en priorité les prairies permanentes riches en vers de terre. Contraste fort avec les vanneaux, les pluviers, grands migrateurs, ont des ailes pointues et très effilées leur donnant un vol des plus rapides. Il est vrai que l’oiseau reste petit, 200 grammes, soit le poids de deux merles noirs !

Si votre soif de soleil vous fait descendre vers le Sud, les « traditionnels » flamants roses se sont regroupés sur les étangs camarguais les plus riches en nourriture. 35 000 hivernent sur place pour 20 000 qui gagnent la Tunisie, la Turquie et la Lybie.

Ph. Carruette – 6 février 2021 – Crédit photo U.Mullick