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Les zones humides

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Bécassines et bécasses des bois trouvent larves et vers la nuit dans les sols détrempés des zones humides. Les chevreuils viendront y boire tandis que les sangliers y prendront un bain de boue. Au printemps si l’eau se maintient, de rares batraciens comme le pélodyte ponctué peuvent venir pondre dans ces mouillères. Lors de l’abondance de l’eau comme en 2001, on a même vu des tadornes de Belon élever leurs poussins en plein champs dans la Somme.

Des plantes rares s’y installent comme la pulicaire commune ou l’étoile d’eau. Elles y ont une activité en éclipse, exigeant cette alternance de phases d’inondation et d’exondation. On peut ainsi les voir une fois puis disparaître pendant de nombreuses années et réapparaître ensuite en abondance. Les graines sont en effet toujours là, en dormance, attendant « patiemment » des conditions optimales qu’elles seules maîtrisent vraiment.

Ph. Carruette – 14 février 2021 – crédit photo V. Caron