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Mars cette année nous fait débuter l’hiver !

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Les oiseaux au repos prennent l’habitude de gonfler le plumage pour y maintenir une couche d’air protectrice. On le voit nettement chez un oiseau comme le rouge-gorge qui paraît alors « surdimensionné » et velouté ! Le but est aussi de limiter les déplacements pour économiser les réserves énergétiques.

Ces fortes variations de températures ne sont vraiment pas favorables aux amphibiens qui en étant ectothermes ne produisent pas leur propre chaleur et dépendent entièrement de la température extérieure. Tout excès leur est préjudiciable et ils ne s’observent jamais en dessous de 4°C et au-dessus de 35°C.

Dès fin janvier avec la douceur et l’humidité, tritons, crapauds communs et tritons étaient déjà de sortie d’hibernation. Ils ont dû vite se résoudre à retourner en hibernation. Ces réveils brutaux successifs s’ils sont trop fréquents ne font qu’augmenter la mortalité pour des espèces déjà en nette diminution.

Si le vent d’est nous fut particulièrement désagréable à vivre, il avait le net avantage de créer du mouvement sur les plans d’eau et d’empêcher leur gel.

Il est alors comique de voir comment de jeunes oiseaux nés l’année dernière et n’ayant jamais eu connaissance de ce nouveau substrat peuvent réagir. Canards ou autres palmipèdes ou foulques peuvent se poser brutalement sur la glace surpris d’absence d’éléments liquides. Les coups de bec sur la glace sont aussi des comportements face à la nouveauté. La surprise est encore plus grande pour les premiers migrateurs transsahariens quand neige ou gel arrivent très tardivement.