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Pouillot véloce de retour

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Tsiep tsap tsiep tsap », le premier Pouillot véloce est de retour.

 Ce petit passereau est certainement bien plus connu par ce chant simple et facilement mémorisable que par son observation directe. Autrefois, dans les campagnes, on le nommait le « compteur d’écus », comme s’il comptait des pièces à chaque note. Il annonçait les premières prémices du printemps. Sept grammes de plumes gris jaunâtre, très actifs, il n’a vraiment rien pour attirer le regard, si ce n’est sa vivacité dans les branches basses. A l’inverse de son cousin le Pouillot fitis, il n’est pas un très grand migrateur nocturne, nous revenant surtout du bassin méditerranéen européen ou africain. De plus en plus d’individus vont même hiverner dans notre région dans les grands jardins et surtout dans les zones boisées des marais et des bords de rivière.

C’est d’ailleurs dans ces milieux qu’au printemps il possède les plus fortes densités allant de 2 à 14 couples aux 10 hectares.

Crédit photo S. BOUILLAND