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Premières gelées et migration

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Le froid nous fait rappeler que les oies ne sont pas encore passées. Certes on observe déjà des vols d’oies cendrées à l’intérieur des terres depuis octobre, de manière éparse et sans déplacement important. La douceur du temps au nord de l’Europe favorise l’attente et les souvenirs de nombreuses sécheresses en Espagne ne favorise pas, eux, n’incite pas au départ ces grandes voyageuses à la mémoire sociale efficace.

Nombre de canards nordiques comme les pilets ou les siffleurs ne sont pas encore descendus en masse. Si les migrateurs estivaux sont très sensibles à l’immuable durée du jour, ceux de fin d’automne réagissent plus aux vents et aux températures qu’ils vivent sur leur site de vie nordique ainsi qu’aux expériences qu’ils ont acquises au fil de leur vie. De plus, les faibles niveaux d’eau et l’absence de zones inondées ne favorisent pas le stationnement pérenne des canards hormis les sarcelles d’hiver et les canards souchets. Apprendre, comprendre, retenir est le lot de toutes les espèces, gage d’expérience et donc de survie et d’adaptations.

 

Sur certains marais ou étangs, profitant de niveaux d’eau assez bas, on peut assister à de spectaculaires pêches collectives.

 

Crédit photo V. Caron