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Un des premier nicheurs : le héron

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En Picardie, en Brenne ou dans le Vexin français ces héronnières sont souvent dans des peupleraies, des hêtraies ou des pins sur le littoral. Les plus importantes sont souvent très anciennes. Celle du parc du Marquenterre date de 1982 mais dans le Pas-de-Calais, dans le bois du Romeläere la héronnière était déjà mentionnée dès l’époque de Saint-Louis ! On retrouve d’ailleurs dans les Hauts-de-France le terme de « héronnière » dans de nombreux noms de lieux dits, quartiers, ou bosquets. Si aujourd’hui près de 35.000 couples nichent en France, on a tendance à oublier que l’espèce a failli s’éteindre comme nicheuse en France avec une seule colonie connue dans la Marne à la fin du 19ème siècle !

En 1928, seuls 350 couples sont connus sur notre territoire répartis sur cinq colonies. La protection de l’espèce en 1974 a permis une remontée progressive des effectifs et surtout l’extension de colonies plus petites sur tout le territoire. Environ 800 couples nichent en Picardie dont une vingtaine de héronnières dans la Somme.

En hiver le héron cendré est observé encore plus communément avec l’arrivée d’hivernants venant de la Belgique à la Scandinavie en passant par les pays des bords de la Baltique.