swallow-flying-5228995_640

Un vent d’ est froid.

Partager

Le vent d’est et le froid se sont prolongés jusque début avril pour le week-end de Pâques. Cela nous a donné un étrange printemps de nouveau plus silencieux que fin mars. Même en ville, milieu plus chaud et protégé, les chants des passereaux sont quasi absents ! Plus que le froid qui est en la cause c’est sa conséquence avec le manque de nourriture tant animale que végétale, qui prive les espèces de ressources. Le temps passé à rechercher des aliments augmente et cela est pris sur la défense du territoire et les parades nuptiales. Cela tombe bien, globalement tout le monde est logé à la même enseigne. Les conflits territoriaux attendront donc les beaux jours. Pour les Hirondelles, notamment celles de rivage revenu en grand nombre du sud de l’Afrique de l’ouest, les regroupements se font au-dessus des plans d’eau où elles volent au ras de l’eau. C’est là qu’elles peuvent trouver les premiers insectes volants qui se mettent aussi à l’abri des vents dans les vallées. Sur les plateaux se sont encore des migratrices qui remontent vers le nord vent de face des plus pénibles pour des oiseaux de 20 grammes qui sont tout de même particulièrement puissants en vol battu.

P Carruette 8 avril 2021