Ne soyez pas surpris de croiser un crapaud commun, une grenouille rousse ou un triton dans votre jardin. Une fois la reproduction terminée, ces amphibiens vivent une totale vie terrestre nomade qui les entraîne loin de l’eau à la recherche surtout nocturne d’insectes et de gastéropodes dans des lieux certes plutôt humides mais bien terrestres.
On comprend vite ainsi que la baisse drastique d’insectes ces dernières années provoque l’effondrement de la chaîne alimentaire au printemps. Entre 1990 et 2014, les densités de populations de 167 espèces d’oiseaux communs en Europe ont décliné de 13%. Le déclin des oiseaux de milieu ouvert agricole (39 espèces) est nettement plus prononcé que cette moyenne (31,5%) et que celui des oiseaux forestiers (pour l’instant !) .
Le commencement de la surexploitation ou de la mauvaise exploitation de certains secteurs forestiers au nom du retour en grâce du bois comme matériau et ressource écologique pourrait vite inverser cette tendance. Tendance d’ailleurs mondiale puisque Birdlife international indique que 40% des 11 000 espèces d’oiseaux connues sont en déclin, 44% sont stables et seulement 7% en majorité des espèces généralistes ont un pouvoir adaptatif et sont en augmentation.
