L’epeire diademe

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Au petit matin, après la rosée ou la dissipation du brouillard les toiles d’araignées sont décorées de milliers de gouttelettes d’eau. Perles dans un écrin et moment idéal pour les photographier ou les observer en détail. L’Epeire diadème est certainement la plus commune de ces araignées se maintenant la tête en bas au cœur de la toile. Les pattes sont largement écartées touchant les fils des rayons dans toutes les directions. Elle peut ainsi détecter le moindre impact sur la toile. La proie est tuée par une injection de venin par morsure des chélicères. Elle est ensuite enveloppée dans un linceul de soie pour la sucer en toute quiétude (les araignées n’ont pas de dent !). Pour construire son piège l’araignée commence par tendre un fil horizontal entre deux supports. Elle fabrique ensuite un second fil qu’elle tend en V pour l’attacher en bas formant l’écran de la toile. Il ne reste plus qu’à ajouter des fils d’attache et des rayons pour renforcer la structure de capture. Le fil d’araignée fait l’objet de toutes les attentions industrielles du fait de la solidité unique dans le monde naturel.

 

P Carruette 9 octobre 2025 Crédit photo S Bouilland