Les activités se réduisent tout comme les jours. C’est le silence qui prédomine, même si la douceur et un rayon de soleil peuvent inciter quelques accenteurs, rouges-gorges ou mésanges charbonnières, à retrouver quelques bribes de chant notamment en ville. La douceur incite même certaines grives musiciennes à entonner un chant de défense de territoire dès fin novembre. Surprise de croiser encore en ces premiers jours de décembre le vol vers le sud d’un papillon vulcain. Ce grand papillon noir et rouge orangé passe maintenant l’hiver à l’état adulte ce qu’il ne faisait pas il y a vingt ans. Il choisit alors sur le littoral un bâtiment ou le dessous d’un tas de branches. Il sortira d’hibernation en mars. Les sujets adultes sont alors plus sombres que ceux nés au printemps avec une hibernation en chrysalide. Au printemps, ce sont aussi des migrateurs venant d’Afrique du nord et d’Espagne qui gagneront notre région. Sa présence encore commune est due à sa ponte sur des plantes peu exigeantes comme l’ortie ou le houblon sauvage et les pariétaires.
Ph. Carruette – 2 décembre 2020 – crédit photo V. Caron
